On oublie qu’il s’agit d’hommes, et on en retire une vérité sans emporter un chagrin. […] Le surlendemain, quelqu’un le priait à dîner ; un autre jour, il s’oubliait à lire Rabelais ou Platon. […] Plus que personne, il en a eu les deux grands traits, la faculté d’oublier le monde réel, et celle de vivre dans le monde idéal, le don de ne pas voir les choses positives, et celui de suivre intérieurement ses beaux songes. […] Ces sortes d’esprits ont ce don d’oublier tout de suite les choses qui les ennuient. […] Il oubliait tout de suite le vrai caractère des choses, et les voyait telles qu’il se les figurait.