J’allais oublier un portrait de l’impératrice Marie-Louise, qui est toute une réhabilitation et une révélation : elle y est peinte touchante, poétique, une Tyrolienne sentimentale, le regard plein de rêves, d’horizons intérieurs et mystérieux. […] Ailleurs, M. de Lamartine dit que La Minerve a été la « Satire ménippée de la Restauration » ; mais la Satire ménippée, que l’historien a oubliée sans doute, était écrite en faveur d’Henri IV par d’honnêtes royalistes, et La Minerve n’était pas écrite, s’il m’en souvient, en vue de consolider le trône des Bourbons.