Comment donc, en ces conditions, osera-t-on parler de « Métaphysique positiviste » ou de « Positivisme métaphysique ? […] Cette observation toute seule est déjà de quelque importance, j’oserai même dire d’un grand intérêt, si l’on veut bien faire attention que rien n’a plus nui au positivisme que le préjugé de son insuffisance ou de son impuissance métaphysique. […] L’Académie française a mis récemment au concours, pour le prix d’Éloquence à décerner en 1904, l’Éloge de Fontenelle ; et de ce concours nous espérons voir sortir le livre que nous n’avons pas, qu’il nous faudrait sur Fontenelle, et un livre dont l’intérêt, nous osons en répondre, passerait de beaucoup l’intérêt de ceux que nos docteurs consacrent aux Favart ou aux La Chaussée.