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764. (1896) Les époques du théâtre français (1636-1850) (2e éd.)

Que si elle y conserve quelque chose de trop voisin de ses premières origines, du lyrisme ou de l’épopée, nous y reviendrons prochainement pour voir comment, par quels moyens elle devait achever de s’en débarrasser. […] Et, d’abord, dirons-nous du Menteur, qu’il soit, dans l’histoire du théâtre français, l’origine ou le premier modèle d’une transformation, d’une révolution de la comédie analogue ou comparable à celle dont le Cid, six ou huit ans auparavant, avait donné le signal ? […] Et bien loin enfin de nier les droits du génie, c’est au génie, quand ce n’est pas au simple talent, que nous rapportons l’origine, sinon de toutes les transformations, du moins de toutes les grandes révolutions de l’art. […] Turcaret, de nous apprendre ses origines, comment il se procure les diamants qu’il donne, ou comment il a fait sa fortune ; et une comédie, enfin, où manquerait non seulement l’intérêt, mais l’action, si ce n’était le personnage, de Frontin. […] — Une citation de Fréron. — L’origine du mélodrame. — Effet parallèle de Rhadamiste et de Turcaret. — La fin de la tragédie.

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