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393. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Nous distinguerons ces deux ordres de progrès, mais sans trop de rigueur pour ne pas nous interdire les points de vue qui se présenteraient et qui excluraient cette différence. […] Il est temps d’examiner les découvertes qu’il a faites dans l’ordre du sentiment, d’examiner les traits essentiels de cette psychologie positive dont nous le considérons comme le fondateur. […] Excusez-moi, je vous prie, et veuillez rétablir l’ordre normal des idées que nous analysons. […] Vous sentez bien pourtant que ce que nous donne Proust est non seulement d’une beaucoup plus grande perfection sous ce rapport, d’un beaucoup plus grand achèvement, mais en même temps d’un autre ordre. […] Il procède à une sublimation, d’ordre purement intellectuel, c’est vrai, mais qui peut finir par avoir des effets moraux, de tout ce qu’il y a en lui de l’ordre du θυμος et de l’έπίθυμια, de tout ce qui occupe sa poitrine et pèse sur ses nerfs.

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