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1112. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « M. de Fontanes »

S’il ne montrait d’ordinaire que de la sensibilité dans le talent, il portait de la passion dans le goût. […] A cette idée générale se joignait chez lui une inspiration de bonté et d’obligeance infinie pour les personnes, qui faisait dans le détail sa direction la plus ordinaire. […] Mon opinion est qu’il ne faut pas nommer pendant plusieurs années les conseillers ordinaires. […] « Peut-être même vingt conseillers ordinaires, c’est beaucoup ; cela compose la tête du Corps d’éléments hétérogènes. […] Je ne connaissais Fontanes que d’après les quelques vers d’ordinaire reproduits, et je me rappelle encore mon impression étonnée lorsque j’entendis, pour la première fois, ses odes inédites et d’éloquentes tirades de la Grèce sauvée, récitées de mémoire, après des années, par une bouche amie et admiratrice, comme par un rhapsode passionné.

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