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1047. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il fit des études, m’e semble-t-il, très ordinaires ; car, sauf Plaute, Térence et un peu de Lucrèce, rien dans ses œuvres ne montre qu’il ait rien retenu de l’antiquité. […] C’est d’elle que Molière s’est moqué avec sa verve ordinaire. […] De plus, c’était pour Molière aller contre son inspiration habituelle, contre sa pensée ordinaire qui est qu’à jeune femme il faut jeune mari, qui est toujours, sauf ici, pour les mariages jeunes. […] Les autres petites pièces que Molière donnait comme des farces ont d’ordinaire un fond plus bouffon et moins agréable. » On ne saurait dire plus juste. […] Molière l’imite une fois, mais d’ordinaire il n’aime qu’à jeter sur la scène un personnage observé de près, qu’il a vu de ses yeux.

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