Il est à regretter qu’elle n’ait pas également laissé son opinion sur Rousseau qu’elle avait si bien connu, et que ce qu’elle en disait ne soit point arrivé jusqu’à nous. […] Necker, auteur de L’Importance des opinions religieuses : « Ce M. de Saint-Pierre, dit-elle, était son concurrent : je n’aime pas mieux son livre. » Voilà qui abrège. […] Tous les esprits s’y montraient sous un jour imprévu… La vicomtesse de Noailles est fidèle encore au salon de la maréchale de Beauvau et de ses grands-parents, en nous le montrant ainsi, aux approches de 89, traversé en bien des sens et agité de ces courants d’opinion qui rafraîchissaient si agréablement les esprits et y remuaient les idées avant qu’on eût la tempête.