Nous le voyons pour les opinions profanes : adhérer à la doctrine commune n’est pas le premier mouvement. […] qui fait leur caractère divin, si ce n’est qu’elles ne sont pas débattues comme les opinions humaines et à la merci des commodités de chacun ? […] C’est peut-être un premier reproche à faire à Fénelon, qu’il ait donné lieu à des jugements sur ses opinions politiques ; car si quelque chimère lui a été plus chère que celles de ses cinq amours, c’est sans doute la chimère de gouverner. […] « Cette opinion de M. de Fénelon, dit-il, a favorisé le mauvais goût de bien des gens, qui, ne pouvant faire des vers, ont été bien aises de croire qu’on n’en pouvait réellement pas faire dans notre langue… Il condamnait notre poésie parce qu’il ne pouvait écrire qu’en prose ; il n’avait aucune connaissance du rythme et de ses différentes césures, ni de toutes les finesses qui varient la cadence de nos grands vers.