/ 1667
267. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre troisième. Le souvenir. Son rapport à l’appétit et au mouvement. — Chapitre deuxième. La force d’association des idées »

La doctrine rationaliste s’enferme donc elle-même dans un cercle vicieux : la raison ne saurait engendrer la mémoire ni mouvoir les idées et produire leur rappel ; elle est obligée, pour entrer en exercice, d’attendre que le rappel ait eu lieu et que les deux termes soient amenés devant elle par quelque moteur différent d’elle-même ; semblable au prisonnier de la caverne, elle doit attendre que la procession des ombres se produise pour pouvoir spéculer sur leurs rapports77. […] Ce n’est jamais dans la première idée que se trouve la raison de l’apparition de la seconde ; «  les rapports des ombres résultent de rapports entre les causes des ombres elles-mêmes. » Nous verrons plus loin que la réaction intellectuelle peut cependant lier des idées.

/ 1667