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266. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre III. Le naturalisme, 1850-1890 — Chapitre III. La poésie : V. Hugo et le Parnasse »

Il voit moins les couleurs que les reliefs ; il est sensible surtout aux oppositions de l’ombre et de la lumière, qui lui fournissent l’antithèse fondamentale de sa poésie. […] avec quel art jette-t-il, au milieu des tableaux de meurtre, de persécution et de servitude, comme de larges taches de nature, claires dans cette ombre, et gaies dans cette horreur ! […] Ses principales œuvres poétiques sont les Odes (1822 ; autre éd. 1826), les Orientales (1827) ; les Feuilles d’automne (1831) ; les Chants du crépuscule (1835) ; les Voix intérieures (1837) ; les Rayons et les Ombres (1840) ; de 1853 à 1859, les trois recueils cités ci-dessus ; les Chansons des rues et des bois (1865) ; L’Année terrible (1872) ; deux nouveaux recueils de la Légende des siècles (1877 et 1883) ; L’Art d’être grand-père (1877) ; les Quatre Vents de l’esprit (1881).Éditions : Œuvres complètes, éd. définitive, Hetzel-Quantin, 48 vol. in-8, 1880 et suiv. ; Hetzel et Cie, in-16 (en cours de public, depuis 1889).

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