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2200. (1910) Victor-Marie, comte Hugo pp. 4-265

Peut-être n’oseraient-ils pas vous offrir le verre de vin. […] Or la ballade quatrième, — à Trilby, — le lutin d’Argail, — porte cette épigraphe : À vous, ombre légère, Qui d’aile passagère Par le monde volez, Et d’un sifflant murmure L’ombrageuse verdure Doucement esbranlez ; J’offre ces violettes, Ces lys et ces fleurettes, Et ces roses ici, Ces vermeillettes roses, Tout fraischement escloses, Et ces œillets aussi ! […] Pourquoi alors seulement fait-il semblant de me l’offrir. […] Et d’un sifflant murmure L’ombrageuse verdure Doucement ébranlez : J’offre ces violettes, Ces lis et ces fleurettes, Et ces roses ici, Ces vermeillettes roses, Tout fraîchement écloses, Et ces œillets aussi. […] Polyeucte Il s’est offert pourtant : suivons ce saint effort ; Et on sait qu’en voici la dernière ; ce sont littéralement les deux vers d’Horace transférés dans le registre éternel, par une opération organique et ensemble par une délibération volontaire : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort ?

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