S’il est vrai que la perfection de l’esprit français au dix-septième siècle ait consisté dans son intime union avec les deux antiquités païenne et chrétienne, le jour où cette union sera rompue, ce jour-là verra l’esprit français déchoir, et le temps sera passé des œuvres parfaites. […] Il fallait cet esprit curieux de tout, juge excellent de tant de choses, pour rendre à chacun ce qui lui appartenait dans l’œuvre commune, depuis le métaphysicien qui fréquente l’infini, jusqu’à l’hydrographe qui relève les côtes et prépare de nouvelles routes au commerce du monde. […] Destinée unique, vie qui recommence après un demi-siècle, et pour un demi-siècle encore ; je ne m’étonne pas que, de tant de conditions heureuses, il soit sorti un livre à beaucoup d’égards parfait, par la convenance de l’entreprise au but et de l’œuvre à l’ouvrier. […] Il ne veut pas d’une religion que la raison pourrait regarder comme son œuvre, et il en qualifie le système de roman de la nature.