Les deux volumes que voici n’ajoutent pas un iota à ce génie que j’ai suivi, reconnu, décrit et jugé tant de fois dans ses œuvres. […] Il n’y eut que le poète et son œuvre : une œuvre qui n’était pas nouvelle ; un poète qui n’était pas nouveau, et qui ne nous donna pas, avec sa Légende des Siècles d’alors, une seule impression qu’il ne nous eut déjà donnée dans sa première Légende des Siècles. […] Seulement, cette supériorité, qu’il fallait bien signaler et que les raffinés parmi les connaisseurs apprécieront, sauvera-t-elle de l’indifférence générale ce petit recueil, bucolique de parti pris, écrit dans une bibliothèque, au pied d’un petit Parnasse en bronze de bureau sculpté par Froment-Meurice, entre les œuvres de Ronsard, de Desportes et d’un autre auteur qu’imite Hugo et qui s’appelle Hugo… Certainement, je ne le crois pas. […] Cela mérite-t-il de s’appeler une œuvre, cet almanach poétique de cent vingt-neuf pages, sans compter les blancs ? […] Mais Grégoire VII était un moine, tout aussi bien que Bazile et Antoine, et il a fait, comme Pape, œuvre de moine plus glorieuse qu’eux !