Même lorsque, venus ensuite dans nos régions et sur notre terrain, nous les voyons en faute et manquant à certaines conditions de convenance ou de forme qui sautent aux yeux, et que d’autres, de bien moindres, observeraient mieux qu’eux peut-être, souvenons-nous du sommet où ils sont précédemment montés. […] Biot, esprit plus fin, plus littéraire jusqu’au milieu de la science, raconte en ces termes les impressions qu’il ressentait durant ces mois de veilles, d’observation inquiète et d’attente : Combien de fois, assis au pied de notre cabane, les yeux fixés sur la mer, n’avons-nous pas réfléchi sur notre situation et rassemblé les chances qui pouvaient nous être favorables ou contraires ! […] La gazelle, couchée sur le flanc, levait tristement la tête ; ses beaux yeux (des yeux de gazelle !)