/ 3151
569. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

» Tout le monde finit par être de son avis : la conscience d’un écrivain de génie intimide les sots, foudroie les méchants, rassure les lâches ; c’est ce que Balzac trahit à mes yeux. […] Mais le marbre n’a pu malheureusement conserver le feu de ces flambeaux de l’intelligence, de ces yeux aux prunelles brunes pailletées d’or comme celle du lynx. « Ces yeux interrogeaient et répondaient sans le secours de la parole, voyaient les idées, les sentiments, et lançaient des jets qui semblaient sortir d’un foyer intérieur et renvoyer au jour la lumière au lieu de la recevoir. […] Si j’en avais fait une œuvre purement savante, il eût attiré l’attention des penseurs qui n’y jetteront pas les yeux. […] Un Drame au bord de la mer, la Duchesse de Langeais, la Fille aux yeux d’or, le Père Goriot, la Recherche de l’absolu.

/ 3151