Ulric, nul œil des mers n’a mesuré l’abîme, Ni les héros plongeurs, ni les vieux matelots ; Le soleil vient briser ses rayons sur leur cime, Comme un soldat vaincu brise ses javelots. Ainsi nul œil, Ulric, n’a pénétré les ondes De tes douleurs sans borne, ange du ciel tombé ; Tu portes dans ta tête et dans ton cœur deux mondes, Quand le soir, près de moi, tu viens triste et courbé.