Moi-même il me sembloit qu’au plus grand des héros, L’œil de larmes noyé, je parlois en ces mots : « Ô des enfants d’Ilus la gloire et l’espérance ! […] mais, pour nous secourir, Est-ce ainsi qu’à nos yeux Hector devoit s’offrir, Quand à ses longs travaux Troie entière succombe ! […] Ce fantôme qui regarde Énée en silence, ces larges pleurs, ces pieds enflés, sont les petites circonstances que choisit toujours le grand peintre, pour mettre l’objet sous les yeux.