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14. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIIe entretien. Phidias, par Louis de Ronchaud (2e partie) » pp. 241-331

La sculpture est à mes yeux le premier des arts de la main : pourquoi ? […] La lueur est plus concentrée alors qu’à midi ou que dans la jeunesse, mais elle est plus sereine ; elle n’éblouit plus l’œil, elle l’attire. […] On lui reproche d’avoir trop songé à charmer les yeux ; mais reprocher le charme à un artiste, n’est-ce pas reprocher à la femme la beauté ? […] J’erre tout le jour, muet, dans ces ruines, et je rentre l’œil ébloui de formes et de couleurs, le cœur plein de mémoire et d’admiration ! […] Il ne présentait à l’œil que la majestueuse simplicité de ses lignes architecturales.

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