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242. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Une monarchie en décadence, déboires de la cour d’Espagne sous le règne de Charles II, Par le marquis de Villars »

Il n’aidait pas peu à là conversation… » Ce nain est très-essentiel ; quelquefois il y en a deux, car le roi ne disant rien et la reine ne disant pas grand chose en présence du roi, il faut bien des instruments de conversation. à quelque temps de là, à l’occasion de visites que le roi et la reine font dans des couvents et dans lesquelles la reine a voulu absolument que Mme de Villars l’accompagnât, celle-ci nous fait la petite description suivante : « Comme je n’y connais personne, je m’y suis beaucoup ennuyée, et je crois qu’elle ne voulait que j’y fusse qu’afin de lui tenir compagnie. […]  » Quand on changea la camarera-mayor et que la reine à bout de patience eut pris sur elle de demander son éloignement au roi, celui-ci lui répondit d’abord : « Qu’on n’avait jamais fait dans le palais un pareil changement ; que cependant, si elle le souhaitait absolument, il trouvait bon qu’elle eût une autre camarera-mayor, mais qu’elle devait bien penser au choix qu’elle voulait faire, parce qu’après ce changement, il n’y aurait plus moyen d’en faire un second. » Cette sorte de stupidité d’un prince sur qui les raisons ne pouvaient rien se tournait en toute occasion contre la France. […] Paul de Saint-Victor, l’occasion de peindre, dans une suite d’articles insérés dans le journal la Presse (20 et 24 mai, 1, 4 et 31 juillet, 2, 28 et 30 août 1802), l’Espagne et sa Cour au xviie  siècle.

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