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554. (1930) Le roman français pp. 1-197

Me sera-t-il permis à cet égard une observation : Jusqu’à la fin du moyen âge, la langue de nos écrivains est purement analytique. […] L’observation, les souvenirs, les « on-dit » des gens, forment la trame du récit. […] Chez Balzac, l’observation est directe, vivante et « recréée ». […] Celui-ci ne part pas directement de l’observation des caractères. […] Ayant à l’excès aiguisé ses dons d’observation sur son propre moi, vivant dans son moi, l’écrivain est disposé à ne distinguer dans l’extérieur qu’un rêve absurde.

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