On a trouvé, dans les tombes de Myrina, des objets usuels, tels que miroirs, spatules et strigiles ; des parures et des diadèmes, des coupes, des plats, des fioles, des pièces de monnaie et des statuettes de terre cuite. […] Les Myriniens se plaisaient à laisser au mort, dans son existence souterraine, les objets familiers parmi lesquels il avait passé sa vie. […] Ces deux savants pensent que les Myriniens brisaient eux-mêmes ces offrandes en les apportant. « En un grand nombre de cas, disent-ils dans le récit de leurs fouilles, les statuettes étaient couchées face contre terre, privées de la tête ou d’un membre, qu’on retrouvait du côté opposé ; ce qui semble bien indiquer le mouvement d’une personne qui, se tenant au bord du tombeau, casserait en deux l’objet qu’elle tient et jetterait de chaque main un des morceaux dans la fosse. » Que signifiait ce rite funèbre ? […] De mon temps, je veux dire du temps où j’étais au collège, et ce n’est pas un temps bien ancien, les professeurs considéraient toutes les gravures indifféremment comme des objets de dissipation.