/ 1823
626. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

Pour mes nuits sans sommeil et mes travaux sans fruit, Pour ma vie en ruine et mon bonheur détruit ; Pour les pleurs trop amers que je n’ai pu répandre, Pour mon foyer en deuil dont ils ont pris la cendre, Pour ma moisson brûlée et mon champ dévasté, Pour le mal qu’ils m’ont fait et qu’ils m’ont souhaité, Qu’ils soient tous… ah ! […] Il y a eu dans les derniers temps un essai violent de réaction contre le charmant et très aimé poëte de Rolla et des Nuits ; on s’est ennuyé sans doute de le voir un peu trop loué et un peu surfait : une invasion toute fraîche de jeunes et altiers puritains, guidés par M. de Ricard, prétendait briser son image et l’arracher de l’autel.

/ 1823