Après cela ils font des allées et venues dans l’église, puis dans le cimetière, où ils ont ordinairement leurs berceaux, bosquets, salles d’été et maisons de festin, où ils festoient, banquettent, dansent tout le jour, et parfois toute la nuit aussi. […] — lui que dans tes murs tu enfermais chaque nuit ; — cher à tant d’autres, plus cher à moi qu’à personne. — Écho, hélas ! […] Quand je dis : « Nicolle, apportez-moi mes pantoufles et me donnez mon bonnet de nuit », je fais de la prose. […] Au plus profond de la terre, il repose, enveloppé dans les molles vapeurs dont Téthys baigne son lit humide ; Diane répand les perles de la rosée sur sa tête éternellement penchée : et la Nuit mélancolique a posé sur lui sa robe obscure. […] Nul n’a parlé avec une émotion plus éloquente de la mort, de l’énorme nuit de l’oubli, de l’engloutissement où toute chose sombre, de la vanité humaine, qui, avec de la gloire ou des pierres sculptées, essaye de se fabriquer une immortalité éphémère.