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369. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? […] Dès la première nuit, comme je souffrais d’une crise de fatigue cardiaque, tâchant de dompter ma souffrance, je me baissai avec lenteur et prudence pour me déchausser. […] Aucun retournement face à soi-même ; aucun regard vers la grande nuit impénétrée et décourageante de notre âme . […] Il s’était battu en duel avec Jean Lorrain et je le revois voulant entrer de force en pleine nuit chez un de ses amis et abrutissant la porte, et la concierge derrière la porte, de coups de poing impératifs. […] Dans l’épaisse forêt de ses jours et de ses nuits, il ne taille aucune planche et ne cherche à se construire aucune maison.

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