» Une croix et l’oubli, la nuit et le silence ! […] les voilà trouvés dans la rue après une nuit de carnaval ! […] La tristesse venait avec les années, et avec la tristesse venait la véritable poésie, celle de son second volume, celle surtout de ses Nuits que nous vous ferons admirer tout à l’heure sans réserve. […] Cette poésie est un perpétuel lendemain de fête, après lequel on éprouve cette lourdeur de tête et cet alanguissement de vie qu’on éprouve le matin à son réveil après une nuit de festin, de danse et d’étourdissement des liqueurs malsaines qu’on a savourées. […] Tu ne reconnaissais pour philosophe que Stendal et pour maître que Musset, et tu te targuais d’avance tous les matins des œuvres inouïes que tu couvais sur ton oreiller inspirateur entre une nuit d’orgie et une aurore de paresse !