/ 1823
287. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Histoire du roman dans l’Antiquité »

Une jolie aventure qui arrive au Lucius-Apulée avant sa métamorphose, c’est celle qui termine le joyeux souper qu’il est allé faire chez Byrrhène : rentrant de nuit et la tête troublée de vin, il s’imagine voir devant la porte de son hôte trois terribles brigands contre lesquels il dégaine et qu’il transperce à coups d’épée. […] — Mais, au milieu de la nuit, Fotis n’a pas là des roses sous la main, et force est d’attendre au lendemain matin pour opérer la transmutation et réintégrer le beau Lucius dans sa première figure. Le retard est fatal : des voleurs surviennent cette nuit même, pillent la maison et, trouvant les bêtes à l’écurie, les emmènent chargées du butin volé. […] Mais, au commencement de la nuit, Vénus revient du repas de noces, abreuvée de rasades, répandant une odeur de baume, et le corps entier ceint de roses éblouissantes.

/ 1823