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226. (1898) La poésie lyrique en France au XIXe siècle

C’est l’heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s’enfuit, S’élève au Créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage. […] Afin de voir les anges passer dans vos rêves la nuit. […] Qui t’avait éborgnée L’autre nuit ? […] Il marcha trente jours, il marcha trente nuits. […] À la fin de cette pièce de Booz endormi se trouve une vision des nuits orientales, de ces nuits lumineuses, tièdes, qui sont vraiment une merveille : L’ombre était nuptiale, auguste et solennelle ; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu qui paraissait une aile.

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