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193. (1896) Le livre des masques

Il a vu la Mort et plus d’une fois ; il a vu la Peur ; il a vu le Silence S’asseoir immensément du côté de la nuit. […] L’orgueilleuse paresse des nuits, des parfums et des seins. […] Entendez-vous gratter les crabes de la nuit ? […] C’est la fin d’Atala (Châteaubriand plane invisible sur toute notre littérature), mais refaite et renouvelée avec grâce, avec art, avec tendresse, — si bien qu’à l’idée de la mort vient se joindre l’idée de la beauté ; et les deux images, enlacées comme deux courtisanes, tombent lentement dans la nuit. […] Ses vers, un peu dorés, un peu bruyants, éclatent et sonnent vraiment pour des jours de fête et de fastueuses parades, et quand les jeux du soleil s’éteignent, voici des torches allumées dans la nuit pour éclairer le somptueux cortège des femmes surnaturelles.

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