Mais une main puissante s’est étendue des cieux, et, secourable, elle l’a transféré dans une atmosphère plus douce, et l’a conduit, par les sentiers de l’espérance, aux campagnes éternelles, vers le prix qui comble nos désirs, là où la gloire passée n’est plus que nuit et silence. […] « Dissipe, par moments, la nuit qui m’environne. […] Quand viendront, au souffle de la nuit, les frémissements des palmiers et des platanes apaiser et enchanter ma vie ? » La nuit, entre les rauques mugissements de la mer, s’élève l’hymne douloureux de l’expatrié : « Oh ! […] Le midi de la France, l’Espagne septentrionale, tout cela était presque le Nord pour cette enfant du tropique accoutumée aux cieux éclatants et aux nuits lumineuses de Cuba.