Nous avons presque un regret d’en avoir sitôt fini avec cette douce suspension de la vie réelle dans les répétitions, avec ces délicieuses petites bouffées d’orgueil qui vous passent par le nez, aux bons moments de votre pièce, aux beaux endroits de vos tirades aimées, avec enfin cette perpétuelle et toujours nouvelle attente du mot qu’on sait qui va venir, et que vos lèvres marmottent d’avance.