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2418. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

» et alors voit couler, à cette nouvelle, sur le facies de cet Anglais, ressemblant à un derrière, voit couler de grosses larmes. […] l’intéressante chasse à l’homme que doit être la guerre, pour un monsieur qui n’est pas un couillon, et qui n’a ni la colique, ni la migraine, ni le rhume, pour un monsieur bien portant… Et je pensais au milieu du nuage grisant, et de la canonnade vous faisant bravement battre le cœur, que la fumée qu’on est en train de détruire avec la nouvelle poudre, sera bientôt suivie par une découverte quelconque qui détruira le bruit excitant du canon, et qu’alors ce sera bien froid, et qu’il faudra être bien enragé pour se tuer, non seulement sans se voir, ce qui arrive aujourd’hui, mais encore sans s’entendre.

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