Nos comédies deviendront toutes des romans dialogués : on abandonnera l’ancien goût, par la facilité & l’abondance du nouveau. […] La chaleur entre les deux partis étoit égale, lorsqu’on donna l’Enfant prodigue, pièce excellente & dans le goût nouveau, composée de scènes pathétiques, & de très-bonne plaisanterie, à l’exception de quelques-unes de celles qu’on met dans la bouche de Rondon & de Fierenfat. […] Dans la préface, M. de Voltaire expose les raisons qu’il a eues d’adopter le nouveau genre de comédie. […] Elle se passionna pour ce nouveau genre d’amusement. […] Un écrivain Anglois, pour remédier à l’extrême licence des comiques de sa nation, est d’avis qu’on y établisse des censeurs éclairés & vertueux qui repassent sur les pièces tant anciennes que nouvelles, & n’y laissent rien de grossier, rien d’équivoque, rien qui puisse offenser la pudeur.