Relisons quelques strophes de l’ami de Laripète : Comme au front monstrueux d’une bête géante, Des yeux, des yeux sans nombre, effroyables, hagards, Les Astres, dans la nue impassible et béante Versent leurs rayons d’or pareils à des regards, ……… Et la Terre, oeil aussi, brûlant et sans paupière, Sent dans ses profondeurs sourdre le flot amer Que déroule le flux éternel de la mer, Larme immense pendue à son orbe de pierre. […] Je n’en veux qu’un exemple, choisi avec une extrême discrétion : … Ce qu’il a passé de doigts frais et blancs aux ongles roses dans l’ébène aujourd’hui traversé de fils d’argent de ma chevelure n’est comparable qu’au nombre des étoiles. […] D’ailleurs bon nombre d’écrivains présenteraient un cas analogue au sien.