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1320. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Les prosateurs, qui, tel Jean-Jacques, suivent la dictée d’une voix intérieure et retournent vingt fois dans leur tête les phrases qu’ils construisent ; ceux qui, tel Flaubert, les font passer par leur « gueuloir » pour en éprouver l’euphonie, attachent une légitime importance aux délicates combinaisons de syllabes qui forment ce qu’on appelle « le nombre ». […] La poésie, avec le soin qu’elle prend d’éviter certaines dissonances, avec son rythme qui mesure le nombre, sinon la durée des syllabes, avec l’écho régulier que fait la rime et parfois le refrain, s’efforce de charmer l’ouïe à sa manière et obtient une harmonie particulière qui n’est point à dédaigner. […] La chasse au vol, la chasse où l’on employait le faucon, nous a légué, en descendant peu à peu au rang des choses mortes, un bon nombre de termes. […] Nombre de cantates officielles sont froides, ternes et vides.

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