Qu’il réponde au nom qui le nomme Sans savoir s’il est né d’un homme Ou s’il est fils d’un meurtrier ! […] Quelques-uns de mes vers ont emporté ce nom sur leurs ailes, comme les colombes qui portent sur leur collier, au-delà des bois, le nom ou le chiffre des enfants qui les ont apprivoisées. […] J’appelai Saphir, c’est le nom de la jument ; elle se calma à ma voix, et revint écumer sur mes mains et me remettre les rênes. […] « Vous me connaissez donc, puisque vous avez dit mon nom ? […] » me dit-il en fouillant dans sa poche, et en tirant à moitié son chapelet. « Je prie le bon Dieu jusqu’à ce que mes lèvres se fatiguent sur son saint nom et mes doigts sur les grains.