Il avait de plus ce qu’une race aristocratique fait couler en général avec le sang dans le cœur d’un homme vraiment national comme son nom, un fort patriotisme uni à une élégante chevalerie. […] Son nom, associé aux grandes destructions monarchiques de 1789 et de 1791, l’aurait poursuivi comme un reproche parmi les royalistes irrités. […] L’anxiété de sa situation, la pensée de l’honneur de son nom compromis, la ruine possible de tant de personnes dont le sort dépendait du sien, c’étaient là des tortures que son excellente et faible nature n’était pas capable de surmonter ; il était anéanti. […] Son nom lui promettait le cardinalat, sa vertu lui promettait le ciel. […] C’étaient tous les noms princiers de l’aristocratie du génie ou de l’art ; les opinions s’y confondaient, pourvu qu’elles ne fussent pas amères contre les Bourbons et trop favorables au bonapartisme.