Il disait joliment, que je ne sais quel cercle de province lui avait fait écrire par son secrétaire, qu’un schisme s’était produit entre les membres, à propos de la manière, dont on devait prononcer son nom, et que de forts paris avaient été engagés… Interrogation à laquelle il répondait : « Comment prononce-t-on chez vous schisme ? […] C’est un roman (L’Atelier Chantorel) où sous un nom supposé, il raconte son enfance, sa jeunesse, son passage à l’École des Beaux-Arts, son apprentissage du métier d’architecte ; et l’intéressant bouquin est presque, tout le temps, soutenu par de la vie vécue. […] Puis, je ne sais à propos de quoi, le nom de Meissonier est tombé dans la conversation, et l’on cite ce mot immense du peintre à un ami, lui annonçant qu’il avait eu l’influence de faire nommer une rue : Rue Meissonier. […] La rue de la Paix, quand j’y passe maintenant, il m’arrive parfois de ne pas la voir, telle qu’elle est, de n’y pas lire les noms de Reboux, de Doucet, de Vever, de Worth, mais d’y chercher, sous des noms effacés dans ma mémoire, des boutiques et des commerces, qui ne sont plus ceux d’aujourd’hui, mais qui étaient ceux, d’il y a cinquante, soixante ans. […] L’enfant tendre, à l’intelligence paresseuse, que j’ai peint sous le nom de Pierre-Charles, était mort d’une méningite, avant le départ de sa mère pour l’Italie, et sur ce pauvre et intéressant enfant, présentant un sujet neuf, sous la plume d’un romancier, j’ai fait peser le brisement de cœur et les souffrances morales de son frère cadet, pendant la folie religieuse de sa mère.