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1424. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Première partie. Écoles et manifestes » pp. 13-41

Je ne veux pas discourir sur cette opinion qui ne me paraît pas dénuée de bon sens ; je me borne à constater d’une part : que le plus grand nom et le plus original que l’art du roman ait produit avec chance de durée, depuis Flaubert, est Maupassant, qui reçut de son maître la règle et ne s’en cacha point ; et, d’autre part, que jamais plus qu’aujourd’hui on ne poussa plus loin l’aversion d’une discipline, ni la croyance à l’inspiration individuelle. […] Plus tard à ces noms s’ajoutèrent R.  […] Fernand Gregh précise : — Oui, le nom rajeuni d’humanisme me paraît convenir, précisément, parce que, les nouveaux poètes veulent réaliser un art humain. […] D’ailleurs, qu’on les appelle, si l’on préfère renaissants classiques, ou même naturistes, ce qui importe, c’est moins un nom, que de réunir des individus faits pour se comprendre, s’aimer… Cette école en suscita, par antithèse, une autre.

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