Tout cela est trop normal pour qu’on reproche ici au romancier de voir les choses en noir. […] Flaubert oublie son nihilisme et Châteaubriand son ennui pour peindre dans la joie : lorsqu’on a de si riches palettes, on ne peut constamment y broyer du noir. […] Il implorait, en 1870, la miséricorde divine « pour tant de deuil sur noire France ». […] Mais ces somptuosités de forme et cette intensité de passions vivaces jusqu’à la frénésie ne sont que l’étincelant manteau du plus noir pessimisme. […] C’est un roman satanique, qui nous offre le spectacle orgiaque et sacrilège d’une messe noire.