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11. (1894) Textes critiques

Jean Volane, les Fusains, qu’admireront tous ceux pour qui le noir, le pris et le blanc exigent, qui peignent un toit au noir d’ivoire, par insouvenance de la kaléidoscopique perception visuelle des violets mordorés et des roses de lèvres mortelles de ce manteau de cercueil plié, et ne savent faire jaillir du charbon lumineux manié des larmoyances de kahnien pourpre funèbre et de permanganate clair-de-lunaire. […] Desséchés sous le soleil désert, Judas vient d’embrasser le Christ de ses lèvres cuites et noires. […] Des portraits : sur un plat lamé d’argent (le temps hiérarchique n’existe pas), collectionnées au tableau noir de son étal, les quatre têtes phosphoreuses de jeu de massacre. […] Jésus ; il griffe les rides de Wagner et déroule l’escargot noir des volutes de Schumann. […] Et des mers d’un calme d’huile astrale ou lustrale, d’un noir de velours absolu où ondulent les scies serpentines, des lames filant douces l’oxycrat de cadavres.

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