Tout ce qui paraît au-dessous n’est qu’un bas sédiment de l’esprit, un limon stérile dont elle ne peut créer les nobles images qu’elle forme et qu’elle anime. […] Que ne s’est-il souvenu des beaux vers de Malherbe, dont la noble lyre s’accorda si bien aux sentiments de nos pères sur Jeanne d’Arc ? […] On ne s’étonne pas, en les méditant, qu’une si noble création ait enfanté la pathétique tragédie de notre Racine aussi profondément sensible que le poète latin. […] « Voyez, nymphes, quels nobles esprits votre Tage enfante ! […] Il ne commente l’œuvre que par les propres sentiments de l’auteur, et l’on reconnaît qu’il en éprouve la noble sympathie.