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309. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

On se demande si la grande règle des mœurs humaines est bien celle qui n’a pas de fin plus noble et qui n’obtient ni ne désire résultat plus glorieux. […] L’homme noble met à l’écart et repousse loin de lui les êtres en qui s’exprime le contraire de ces états sublimes et fiers : il les méprise. […] L’homme noble, lui aussi, vient en aide aux malheureux, non pas ou presque point par compassion, mais plutôt par une impulsion que crée la surabondance de la puissance. […] De même l’homme noble et généreux. […] Quel est celui d’entre vous qui pourra dire : « La morale des nobles est faite pour moi et non pour l’autre » ?

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