S’il avait survécu à la Terreur, c’était bien différent : il est à croire que le côté politique, qui fait la moindre portion et comme un accident de son œuvre actuelle, se fût de beaucoup accru et développé ; que nous aurions eu de lui plus d’ïambes et de nobles invectives, des hymnes guerrières et tyrtéennes, quelque grande et romaine poésie du Consulat. […] Les nobles et vigoureux talents s’en sauveront ; les œuvres nombreuses, que leur virile jeunesse promet à l’avenir, se remettront en harmonie avec une époque dont le sens plus diffus et plus immense est aussi plus glorieux à comprendre.