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245. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

On n’y voit point le poëte courtisan qui mendie la faveur par de serviles adulations, mais l’homme de lettres qui sait plaire par le noble exercice de son talent. […] La noblesse était considérée, car tout ce qui était riche aspirait à devenir noble ; Le Bourgeois gentilhomme l’atteste. […] La bourgeoisie veut copier la cour, elle n’en imite que les ridicules et les vices, sans en emprunter l’éclat et les grâces ; enfin, le noble se dégrade, et le bourgeois ne s’ennoblit pas.

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