Nos lettres, comme notre religion et notre gouvernement, sont plutôt superposées qu’enracinées dans la nation. […] D’un côté sont les conteurs du moyen âge, Marot, Saint-Gelais, les buveurs, les malins, les chansonniers, qui restent au second rang ; de l’autre côté sont les lettrés, Boileau, Racine, Rousseau, les théoriciens du seizième et du dix-neuvième siècle qui écrivent pour une classe et non pour la nation.