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256. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Ne vaut-il pas mieux posséder directement ce qu’il faut péniblement extraire de l’histoire, ce qui seul en fait la valeur, l’esprit de la nation ? […] Chaque nation y dépense de son âme, les crée de sa substance. […] Chaque nation, chaque ville a ses dieux, plus ou moins puissants ; il est tout naturel qu’elle ne serve pas ceux d’une autre ville. […] De là ces défis sur la puissance respective des dieux, chaque nation tenant à ce que les siens soient les plus forts, mais qui n’impliquent nullement qu’ils soient seuls dieux. […] Cette curieuse nation est de toutes peut-être la moins religieuse et la moins supernaturaliste.

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