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171. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIVe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers » pp. 81-176

C’est aussi l’expérience de la race humaine, et par là même c’est une part immense dans la sagesse des nations. […] Une nation n’a pas deux élites de caractères et de talents en dix ans. […] Elle était dans une de ces périodes de lassitude qui suivent les grandes convulsions ; alors les nations ne s’inquiètent plus comment, mais par qui elles sont gouvernées. […] Et à quoi seraient bonnes les forces des nations, sinon à essayer de dominer les unes sur les autres ? […] Ce qu’un homme de génie est à une nation, une grande nation l’est à l’humanité.

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