Il montrait l’aigle terrassée, il nous montrait le frein de la servitude romaine dévoré par la rouille, les factions qui se déchaînent, les formidables nations qui s’entrechoquaient effarées… Le Rhône qu’a raidi un vigoureux hiver, craque ainsi tout d’un coup et débâcle ; les flèches de glace vont à grand bruit se rompre aux âpres éperons des ponts de pierre, rebondissant contre les piles dont elles ébranlent les flancs, et les éclats se précipitent l’un sur l’autre, pêle-mêle, d’un terrible élan. […] Nation en fleurs, l’épée trancha ton épanouissement ! […] Pour lui, comme pour Eugenio de Ochoa, c’est le despotisme, l’absolutisme maladroit, favorisé par l’esprit même de la nation, qu’il en faut rendre responsable.