Elle est en prison pour cinq ans, et elle y nourrit de son lait, mêlé de ses larmes, le petit brigand qu’elle a mis au monde six mois après la fuite de son mari ; son crime, c’est d’être née dans un mauvais village et d’avoir vécu en compagnie de mauvaises gens ; mais ce qu’elle a fait pour un bandit qui l’aimait, si elle l’avait fait pour un honnête homme, au lieu d’être un crime, ne serait-ce pas une belle action ?